À Madagascar, les bénévoles se mobilisent pour l’association
→ Rencontre avec Larissa, Murielle et Rose
Elles ont entre 19 et 25 ans, sont malagasy et ont décidé de s’impliquer dans l’association locale pendant les vacances scolaires avant de reprendre la route de l’université à la rentrée. Larissa, Murielle et Rose ont connu l’association via les réseaux sociaux, la page Facebook de l’association et ont suivi pour certaines des cours de droit associatif qui les ont décidées à entrer en contact avec l’organisme.
Un premier pas dans le monde associatif
Pour elles, l’engagement dans notre association de Protection des enfants des rues permet d’acquérir une expérience très grande et enrichissante.
Murielle, qui souhaite elle-même créer une association après ses études, prend cette aventure comme un moyen de mettre un pied dans le monde associatif.
Les jeunes femmes n’avaient aucune expérience dans le bénévolat. Pendant leurs premières activités, l’appréhension était présente mais au fur et à mesure des journées passées en tant que bénévoles, la bonne ambiance a pris le dessus et les filles ont pu s’intégrer dans les animations de jour que propose l’association chaque semaine, DanseLaRue, le BiblioPousse et CinéRue.
« Tous les habitants sont témoins des discriminations envers les enfants des rues mais peu se mobilisent pour faire avancer la situation »
Elles ont décidé de s’engager auprès de notre association car la vie des enfants dans la rue est une réalité à Antsirabe. D’après elles, tous les habitants sont témoins des discriminations envers les enfants des rues mais peu se mobilisent pour faire avancer la situation. Tous connaissent les conditions de vie de ces enfants et pour les filles, il est important de sensibiliser la population à cette « dure réalité ».
Pendant les activités, les bénévoles sont un appui aux travailleurs sociaux. Elles aident à l’animation des activités avec les assistants sociaux de l’association. La bonne humeur et le soutien qu’elles apportent permettent aux activités de se dérouler dans de bonnes conditions.
À ce jour, notre association locale compte aujourd’hui 6 bénévoles locaux pour les Activités Jour.
Récap 2022 en vidéo !
Merci à nos partenaires locaux Grandir à Antsirabe et l’OSCAPE qui mettent en œuvre sur le terrain toutes ces actions pour les enfants vulnérables à Madagascar. Merci à nos merveilleux partenaires qui financent les projets. Merci à nos donateurs.trices, nos...
Sensibilisation sur les enfants des rues au grand marché d’Antsirabe
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De la rue… à la cuisine et à l’élevage : l’histoire de Franck
Je m’appelle Franck, j’ai 18 ans et je suis l’aîné d’une fratrie de quatre enfants. C’est suite au décès de mon père que je suis arrivé dans la rue : les relations familiales se sont détériorées et j’étais en mauvais termes avec mon grand-père.
De la rue… à la cuisine : l’histoire de Faridah
Pendant mon enfance, je n’ai pas connu ma famille : mon père est décédé et ma mère nous a abandonnés. J’étais donc seul avec mon petit frère ; nous avons vécu pendant deux ans dans les rues d’Antsirabe.
Madagascar : état des lieux de la situation politique, sociale et économique
C’est dans ce contexte où 67,6% des enfants malgaches sont multidimensionnellement pauvres et 23,7% sont extrêmement pauvres , que Grandir Ailleurs intervient depuis 2007 à Antsirabe (Vakinankaratra) en soutenant les actions de ses partenaires locaux.
Éducation alternative pour les enfants du Centre d’Hébergement Temporaire
Grandir à Antsirabe propose à ses bénéficiaires une éducation privilégiant un apprentissage basé sur l’expérience, l’échange et le jeu (pour les plus jeunes) et qui favorise la construction de savoirs par l’expérimentation et/ou la recherche documentaire, et l’échange argumenté (pour les adolescents).