Des apprentis ingénieurs pour aider sur le chantier du CHT
→ Chantier solidaire 2017
Cet été, 9 étudiants de première et deuxième année du centre de formation CESI de Nanterre et de la Réunion participent au chantier de construction du nouveau Centre d’Hébergement Temporaire (CHT) de notre association locale.
« Il est préférable de mettre ses compétences dans des projets d’aide humanitaire plutôt que d’aider à enrichir une entreprise privée » – Nathan.
La solidarité du projet les a tous beaucoup touché et c’est une des raisons principales de leur venue à Antsirabe. Découvrir Madagascar, la culture malgache, rechercher et voir de nouveaux horizons font aussi partie des raisons qui les ont poussés à venir.
Leur mission ? Aider à la construction du chantier, assister les ingénieurs et les ouvriers locaux et travailler avec le personnel de l’association. En plus de tout cela, les étudiants participent aux activités du Programme de Protection des Enfants des Rues, tels que le BiblioPousse, le CinéRue, DanseLaRue ou encore, pour ceux qui le souhaitent, les maraudes.
Une expérience enrichissante professionnellement et personnellement.
En chiffre, la division de leur travail peut se traduire en 30% d’ingénierie et 70% de technique. C’est un atout pour eux car ils peuvent approcher des méthodes de BTP qui leurs sont inconnues, des techniques « moins européanisées » qu’ils n’étudient pas forcément dans leur formation en France.
Certains faisaient déjà partie de projet d’aide en France mais pour beaucoup, cette expérience est nouvelle. Selon eux, elle apporte une grande ouverture d’esprit sur la vie qu’ils ont en France, leur confort et leur façon de consommer. Ils ont gagné en objectivité, pris du recul sur leur mode de vie en France en étant confronté à une nouvelle culture.
La découverte du pays
L’arrivée dans la capitale Antananarivo, a été assez perturbante pour quelques un, ce fût un dépaysement total. La mendicité présente à Tana a pu les mettre mal à l’aise, la pauvreté et l’insalubrité de certains quartiers a été difficile à voir, cependant, ils ont remarqué et apprécié la gentillesse et l’accueil des habitants tant à Antananarivo qu’à Antsirabe. Les interactions entre les malgaches et les « vazahas » (étrangers) sont fréquentes et cordiales. L’ambiance de la ville d’Antsirabe leur plaît.
« J’adore, la nourriture, les gens à Antsirabe sont gentils, détendus. » – Cyriac
Surpris ?
Les garçons n’étaient jamais venus à Madagascar. Ils s’attendaient à avoir un temps moins froid. En effet, l’hiver à Antsirabe (réputée pour être la ville la plus froide de Madagascar !) qui culmine à 1500 mètres d’altitude, n’est pas aussi clément qu’on peut le croire.
Pour d’autres, c’est la végétation qui les a surpris, ils n’avaient pas conscience que les paysages des Hauts Plateaux pouvaient être si secs hors saison des pluies.
Jérémy, l’un des futurs ingénieurs a été impressionné de voir les habitants faire beaucoup de récupération, chose que, selon lui, les français ont oublié et qui est en train de revenir afin de faire face aux problèmes liés à l’environnement et aux modalités de consommation.
… Et encore plus de découvertes à venir
Les sorties culturelles le temps des weekends. Ils ont déjà été voir le fameux lac de Tritriva près d’Antsirabe et ont forgé eux-mêmes leur couteau dans un atelier artisanal de la ville. Ils espèrent encore pouvoir visiter la diversité de l’île rouge au cours de leur séjour solidaire à Madagascar…
Récap 2022 en vidéo !
Merci à nos partenaires locaux Grandir à Antsirabe et l’OSCAPE qui mettent en œuvre sur le terrain toutes ces actions pour les enfants vulnérables à Madagascar. Merci à nos merveilleux partenaires qui financent les projets. Merci à nos donateurs.trices, nos...
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Grandir à Antsirabe propose à ses bénéficiaires une éducation privilégiant un apprentissage basé sur l’expérience, l’échange et le jeu (pour les plus jeunes) et qui favorise la construction de savoirs par l’expérimentation et/ou la recherche documentaire, et l’échange argumenté (pour les adolescents).