Arrivée en février 2018, Laura a décidé de mettre au profit de Grandir Ailleurs ses compétences en communication en tant que volontaire Service Civique pendant une année entière à Madagascar.
Laura, tu es une des auteures des articles que nous apprécions lire sur le site internet Grandir Ailleurs…
En effet, je suis chargée de communication et des relations presse. Je travaille sur place en trio avec Franco, qui est un peu mon équivalent sur le site internet de Grandir à Antsirabe en tant que chargé de communication et de partenariats, et Faranah, responsable audiovisuel. A distance et quotidiennement, nous travaillons tous les trois avec Rébecca, la responsable communication et marketing de la fédération Grandira.
Tu ne fais pas que rédiger des articles. Tu as d’autres cordes à ton arc.
Ma principale mission est la mise en œuvre des actions de communication qui se produisent tout au long de l’année. Plus précisément, je suis chargée du développement et de l’animation des réseaux sociaux comme Facebook et Instagram, de l’animation des sites web par la rédaction et la publication d’articles, des actualités. Une autre partie de mon travail concerne la logistique et l’événementiel à travers l’organisation de manifestations tels que des conférences, l’inauguration du Centre d’Hébergement Temporaire et les activités du réseau OSCAPE.
Pourquoi as-tu choisi de te porter volontaire pour ces associations ?
Je recherchais une expérience professionnelle à l’étranger dans l’associatif. J’ai choisi un service civique car je pense que ce type de contrat est un joli tremplin entre mes stages précédents et mon futur emploi. Au fil de mes recherches, j’ai été séduite par l’esthétique et l’ergonomie du site internet de Grandir Ailleurs. L’interface m’a donné envie d’en connaitre davantage sur cette organisation, ses valeurs et ses projets. Il y avait déjà une bonne base qui ne demandait qu’à être développée.
Et pour la suite ?
Peut-être un poste en tant que chargée de projets culturels en Italie ou en Grèce dans une association qui aide les migrants, une cause qui me touche particulièrement. Être davantage sur le terrain constitue l’une de mes perspectives pour la suite.
Comment imagines-tu l’avenir de l’association ?
J’espère plusieurs choses. Premièrement, qu’elle continue à mener des projets pertinents en fonction des besoins et des attentes. Deuxièmement, que des structures locales comme la commune prennent le relais. Enfin, que l’on collabore avec des associations d’autres pays qui luttent pour des causes similaires.
Portrait chinois…
Si tu étais un plat ?
Sans hésiter, un plat à base de ravitoto (feuilles de manioc pilées) ou de tsaramaso (haricots blancs). Ce sont 2 aliments typiquement malagasy que j’apprécie énormément, qui me réconfortent et que je trouve facilement dans n’importe quelle gargote.
Si tu étais un animal ?
Je répondrais un écureuil pour sa discrétion et sa vivacité. Il trace !
Une qualité et un défaut ?
La détermination. Mais parfois à être trop déterminée, je manque d’écoute envers les autres.
Un dernier mot ?
« Je suis honorée de participer à cette aventure pendant une année entière. Je suis très touchée par la chaleur, l’accueil et le sourire de toute l’équipe et des habitants. Le retour risque d’être difficile mais n’y pensons pas ! »
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