Comprendre pour mieux agir #4
Afin de mieux comprendre la problématique des Enfants des Rues, nous avons mis en place une série de documents disponibles dans notre Centre de ressource en ligne. Ces clés de compréhension, rédigées grâce au Samu Social International visent à vous donner les éléments de base pour mieux appréhender les problématiques de l’association. Il s’agit malgré tout d’un sujet complexe et mouvant, évoluant avec le temps et selon les territoires d’actions.
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Ces enfants, ayant mis en place des stratégies pour survivre en rue (Cf Clé de compréhension 3), font face à différentes formes de violences. Ils sont exposés et vulnérables au monde de la rue.
Ces violences sont de plusieurs types :
VIOLENCES DE STIGMATISATION ET DE REJET DE LA POPULATION
La stigmatisation des enfants des rues (vus comme des délinquants ou des voyous par la société) provient d’une méconnaissance de la situation de ces enfants. Ils sont mis à l’écart, rejetés à cause des caractéristiques qu’on leur appose.
VIOLENCES À L’INTÉRIEUR DES GROUPES D’ENFANTS
Ces violences entre eux – agressivité, rackets, violences verbales ou physiques – sont principalement dues à une altération du rapport à eux-mêmes et du rapport aux autres. Ces altérations sont inhérentes à la vie en rue et font partie d’un processus nommé le processus de désocialisation, qui sera décrit dans la prochaine clef de compréhension.
VIOLENCES D’INDIFFÉRENCE
Cette forme de violence est la plus insidieuse et celle qui a les effets les plus pervers et destructeurs à long terme. Elle est la conséquence directe de la rupture du rapport aux autres, ceux qui ne sont pas «de la rue».
VIOLENCES DE RÉPRESSIONS POLICIÈRES
Ces violences policières diffèrent beaucoup d’un pays à l’autre. Elles sont dues à une stigmatisation de ces enfants de la part des forces de l’ordre.
Les droits des enfants à Madagascar
Une mise en perspective des droits énoncés par la Convention Internationale des Droits de l’Enfant avec la situation à Madagascar et les actions de nos associations partenaires locales.
Les Activités Jour, des moments ludiques pour tous
En plus d’offrir un accès à la culture et un espace ludique à un public qui en est souvent privé, les trois Activités Jour permettent d’accroître la visibilité de Grandir à Antsirabe.
La sensibilisation : un puissant outil de lutte contre la discrimination
Notre partenaire local Grandir à Antsirabe prend en charge les enfants des rues afin de les conduire vers la réinsertion. Les nombreuses actions de sensibilisation organisées permettent d’accroître le spectre de notre action en dehors des locaux de l’association.
Accompagnement social des enfants des rues : objectif réinsertion
Le passage des jeunes aux CHT doit être un tremplin, l’occasion de repartir sur de bonnes bases. C’est tout l’enjeu du travail du pôle Accompagnement Social : recréer du lien avec la famille pour permettre une réinsertion durable.
La santé des enfants, une priorité pour l’OSCAPE
La commission santé réunit les associations membres de l’OSCAPE ! L’objectif ? Offrir aux enfants un meilleur cadre sanitaire.
La commission communication et plaidoyer : un mégaphone pour l’OSCAPE !
La Commission Communication et Plaidoyer, c’est vraiment la communication de l’OSCAPE. C’est dans cette commission que les associations peuvent s’exprimer et faire découvrir leurs travaux et actualités.
La commission sports et loisirs : un pour tous et tous pour un !
Dès ses débuts, l’OSCAPE regroupait ses membres autour de tournois sportifs… La création de cette commission est donc devenue une évidence !
Partage et mutualisation des compétences : ensemble on va plus loin !
La commission renforcement des capacités est un organe de l’OSCAPE qui réunit entre 5 et 10 associations.
Elle est chargée de mettre en œuvre les décisions prises par l’Assemblée Générale en organisant des ateliers et des formations adaptés.
Comment améliorer la communication avec les enfants des rues ? Zoom sur le travail des psychologues
Depuis le mois de juin 2018, Mialy et Santatra interviennent tous les mois auprès de Grandir à Antsirabe, en alternance. Leur métier ? Psychologue. Leur mission ? Accompagner l’équipe du Programme de Protection des Enfants des Rues (PPER) dans son travail auprès des enf